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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 17:54
samedi 4 septembre 2010 par cnt ait

Qui n’a pas constaté l’inefficacité des actions des syndicats- réformistes ? Depuis vingt ou trente ans, combien de « Journées nationales » ? Combien de promenades syndicales en centre ville ? Et pour quel résultat ? Pour des reculs qui succèdent aux reculs ! Si les syndicats-réformistes, année après année, nous envoient droit dans le mur, ce n’est pas un hasard ; c’est qu’en vérité ils ont une mission bien précise à remplir : « le maintien de la paix sociale ».

La raison en est simple : ils sont inféodés au Pouvoir, leurs staffs en sont même un rouage : comités d’entreprise, conseils d’administration, co-gestion de l’assurance maladie, des caisses de retraites, des prud’hommes, de diverses mutuelles, fortes subventions directes reçues aux titres les plus divers (formation syndicale, congrès...) sans oublier l’argent de la corruption (celui des caisses noires de l’UIMM par exemple) etc.

Parallèlement, ils entretiennent l’illusion qu’ils nous défendent. Surtout ils ont la prétention de représenter l’ensemble des salariés, des chômeurs, de parler en leur nom, en notre nom à tous... alors qu’ils ne syndiquent plus aujourd’hui qu’un pourcentage ridicule de salariés. Une majorité écrasante se trouve en dehors de ces organisations. C’est la même chose pour les partis politiques. Toutes ces organisations nous abasourdissent d’innombrables doléances, de compassion sur la misère humaine et d’appels fictifs à l’unité. Elles jouent la bonhomie en façade mais transforment les luttes en champ clos de leurs rivalités. Leurs militants ne sont là que pour récupérer les luttes, les stériliser ou les détruire quand ils ne parviennent pas à les contrôler. Une fois le constat établi, la conclusion s’impose : il est nécessaire d’agir indépendamment d’elles !

Pour établir une convergence massive et efficace des luttes, dotons-nous d’outils de lutte mis en pratique à maintes reprises au cours de l’Histoire du mouvement ouvrier. Créons des comités d’action reposant sur ces principes : Les décisions se prennent en assemblées générales sous la forme de comités (comités d’usine, d’étudiants, de quartier, d’usagers...). Ces comités doivent pratiquer la démocratie directe : chacun d’entre nous (qu’il soit syndiqué de base ou non-syndiqué) est en mesure de donner son avis sur la conduite de la lutte, qui n’est certainement pas le monopole de qui que ce soit (fonctionnaires syndicaux ou autres professionnels, etc.). Contrairement à tous ces bureaucrates, nous pensons que ces assemblées doivent être un moment où nous devons nous laisser le temps de débattre pour arriver à prendre des décisions, décisions qui doivent être l’expression propre et consciente des personnes en lutte et non des décisions imposées par cette minorité rodée à la manipulation qui sait user de méthodes éprouvées (jouer sur les émotions, empêcher toute réelle discussion par une série de propositions et contre propositions dérisoires, monopoliser la parole, faire un empilement de revendications corporatistes, etc). Nous ne l’emporterons pas boîte par boîte, quartier par quartier, etc. Le Pouvoir sait donner à l’un pour reprendre à l’autre et ainsi user de la division. Ce que le Pouvoir concède en hausse salariale est repris aux consommateurs par l’inflation. Ce qu’il octroie aux travailleurs, il le récupère sur les usagers. D’autre part, n’oublions pas que les patrons compensent la hausse salariale en intensifiant la productivité (augmentation de la charge de travail pour rester compétitif).

Pour nous, il est clair que le cadre revendicatif doit se penser en fonction de la période actuelle : l’attaque est globale, la résistance doit l’être aussi. Sans nier les aspects catégoriels, les revendications doivent être unifiantes pour éviter la mise en opposition entre les salariés, les consommateurs, voire les usagers. Cela implique de défendre comme revendication essentielle la satisfaction des besoins fondamentaux pour tous (nourriture, logement, électricité, santé, culture, transports, etc...).

Pour que notre lutte soit victorieuse, employons des moyens efficaces, toujours adaptés à l’état du rapport de force. Nous avons par exemple à notre disposition : les barrages filtrants, les piquets volants sur les axes routiers, aux abords des grandes entreprises, des zones industrielles ; dans les quartiers populaires, aux entrées des grandes surfaces... Pour sensibiliser partout où c’est possible le plus grand nombre d’entre nous, organisons des cortèges tintamarres un peu partout et déployons des banderoles sur des lieux visibles, multiplions les interventions publiques, les tables de presse ; tout ce qui peut à court et moyen terme favoriser l’agitation et permettre la multiplication des comités d’action et des assemblées populaires autonomes, qui peuvent se lier en fonction des zones géographiques  : quartiers, villes, villages... Attirons l’attention par des rassemblements visant les lieux stratégiques : Pôle Emploi, CAF, DDTE, palais de Justice, mairies, locaux de partis politiques, siège des médias, quartier résidentiel des élus... Ainsi, d’une part, nous occuperons le territoire pour favoriser la mobilisation de la population et amplifier la lutte, au-delà de tous les corporatismes qui divisent ; et d’autre part, nous maintiendrons la pression. Il faut chercher en effet à accentuer le rapport de force à notre avantage, ce qui doit s’inscrire dans la durée, en veillant toujours à ne pas épuiser notre énergie. Il faut affaiblir le plus possible l’ennemi. Bien sûr, d’autres moyens existent et ils seront à étudier le moment venu. A ce propos, l’Histoire du mouvement ouvrier est riche à plus d’un titre.

La crise du capitalisme va servir sans nul doute de prétexte à l’État pour accentuer son oppression envers nous. Face à la logique du Pouvoir, il est temps de s’insoumettre et de s’opposer à ses nombreuses violences et attaques. Nous ne nous apitoyons pas sur notre sort individuel mais luttons collectivement par l’action directe qui « est la lutte de classes vécue au jour le jour, c’est l’assaut permanent contre le capitalisme. » (Emile Pouget). La « Résistance Populaire Autonome » en est la concrétisation sur le plan pratique car elle n’est rien d’autre que le mouvement de masse qui rend coup pour coup à l’ennemi.

 

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 19:25

27 juillet 2010 à La Courneuve (93)

En bas de la tour Balzac, dont ils ont été expulsés, des familles, des femmes et des enfants sans logement sont évacués par des CRS.

 

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 12:10

http://www.bibliolibertaire.org/Textes/comment_je_suis_devenu_anarchiste.doc  

Par Ken Knabb  

circle5Bien que je sois allé à quelques manifestations pour les droits civiques ou contre la guerre pendant mes deux premiers années à Berkeley, ce n’est qu’à la fin de 1967 que l’intensification de la guerre du Vietnam m’a amené à m’engager sérieusement dans la politique de la Nouvelle Gauche. Mon premier geste fût d’adhérer au Peace and Freedom Party, qui se proposait de soutenir la candidature de Martin Luther King et Benjamin Spock aux élections présidentielles de 1968. La plupart des 100.000 membres californiens du PFP n’avaient probablement pas plus d’expérience politique que moi, mais ils s’y sont inscrits simplement pour s’assurer qu’il y aurait un candidat antiguerre au élections. Mais bien que le PFP fût principalement un parti électoral, il faisait un effort pour encourager une participation qui allait au-delà du seul fait de voter. Je suis allé à plusieurs réunions de quartier du PFP et j’ai assisté aux trois jours de sa convention en mars 1968.

 

Il y avait beaucoup de bonne volonté et d’enthousiasme parmi les délégués, mais c’est là que je fus témoin pour la première fois des manoeuvres politiques. Totalement ouvert et éclectique, le PFP attirait naturellement la plupart des organisations gauchistes, chacune intriguant pour promouvoir sa propre ligne ou ses candidats. Quelques-uns des politicards me semblaient assez agaçants, mais en général j’admirais ceux qui avaient participé aux luttes pour les droits civiques ou au FSM, et j’étais bien content de m’en remettre à leurs avis plus expérimentés et vraisemblablement mieux informés. Bien que je puisse prétendre avoir participé dès le début à la contre-culture, et d’une façon relativement indépendante, dans le mouvement politique, je n’étais guère qu’un suiviste ordinaire et tardif.

 

Comme je devenais plus “actif” dans le PFP (mais jamais au delà des rôles subalternes, assister aux manifs, remplir les enveloppes, distribuer les tracts), je fus graduellement “radicalisé” par l’influence des politicards les plus expérimentés, surtout par les Panthères Noires. Rétrospectivement, je suis gêné de reconnaître avec quelle facilité j’ai été dupé par une manipulation si grossière, à travers laquelle une poignée d’individus se sont autoproclamés les seuls porte-parole authentiques de “la communauté noire”, tout en revendiquant le droit de veto, et en pratique la domination effective sur le PFP et n’importe quel autre groupe avec lequel ils condescendaient à former des “coalitions”. Mais ils étaient évidemment courageux, et à la différence des tendances séparatistes, ils étaient au moins disposés à collaborer avec les blancs. La plupart d’entre nous avons donc naïvement gobé la vieille escroquerie : “Ils sont noirs, emprisonnés, battus, tués; comme nous ne sommes rien de cela, nous n’avons aucun droit de les critiquer.” Presque personne, pas même les groupes dits antiautoritaires comme les Diggers, les Motherfuckers ou les Yippees, ne soulevait aucune objection sérieuse à cette “double mesure” raciste, qui revenait à contraindre tous les autres Noirs à l’alternative de soutenir leurs soi-disant “serviteurs suprêmes” ou de se taire.

 

Pendant ce temps les tendances “démocratiques-participatives” salutaires de la première Nouvelle Gauche étaient étouffées par l’intimidation, la spectacularisation et le délire idéologique. Des appels en faveur du terrorisme ou d’une “lutte armée” étaient répercutés dans bien des journaux underground. Les activistes qui croyaient que toute question théorique n’était que de la connerie furent pris au dépourvu quand le SDS a été pris en main par des sectes stupides débattant entre elles sur la question de savoir quelle combinaison de régimes staliniens elles devaient soutenir (la Chine, Cuba, le Vietnam, l’Albanie, la Corée du Nord). La grande majorité d’entre nous n’avait aucune sympathie pour le stalinisme. Pour ne parler que de moi, rien qu’en lisant, enfant, des articles sur l’écrasement de la révolution hongroise de 1956, j’avais assez de bon sens pour comprendre que le stalinisme était de la pure connerie. Mais dans notre ignorance de l’histoire politique, il nous était facile de nous identifier avec des héros martyrisés tels que Che Guevara ou le Vietcong, d’autant plus qu’ils étaient exotiques. Fixés d’une façon obsédante et quasi exclusive sur le spectacle des luttes tiers-mondistes, nous n’avions pas conscience des véritables enjeux de la société moderne. Certes, une des affrontements les plus durs à Berkeley a commencé comme une “manifestation de solidarité” avec la révolte de Mai 1968 en France, mais nous n’avions aucune connaissance de ce qui s’y passait vraiment — nous avions l’impression confuse qu’il s’agissait d’une sorte de “protestation contre de Gaulle” plus ou moins dans le style que nous connaissions.

 

De nos jours l’écroulement du mouvement est souvent attribué à l’opération COINTELPRO du FBI, qui mis en oeuvre la désinformation pour semer des soupçons entre divers groupes radicaux, l’emploi de provocateurs pour les discréditer, et des machinations contre certains individus. Il n’en est pas moins vrai que la structure autoritaire des Panthères et des autres groupes hiérarchiques se prêtait à ce genre d’opération. Dans l’ensemble les provocateurs n’avaient besoin que d’encourager des tendances idéologiques qui étaient déjà délirantes, ou d’attiser des rivalités qui existaient déjà.

 

Pour moi la goutte d’eau qui fit déborder le vase a été le congrès des Panthères pour un “front uni contre le fascisme” en juillet 1969. J’ai assisté consciencieusement aux trois jours. Mais son orchestration militariste, l’adulation frénétique des héros martyrisés, les chants scandés, les slogans pavloviens, les mots d’ordre mesquins, les rodomontades sur la “ligne correcte” et la “direction correcte”, les mensonges et les manoeuvres cyniques des groupes bureaucratiques provisoirement alliés, les menaces violentes contre les groupes rivaux qui n’avaient pas accepté la ligne actuelle des Panthères, le télégramme “fraternel” du Politburo nord-coréen, le portrait encadré de Staline sur le mur du bureau des Panthères — tout cela finit par m’écoeurer, et m’a amené à chercher une perspective qui s’accorderait mieux avec mes sentiments.

 

Je croyais savoir où la trouver. Un de mes amis de Shimer qui avaient emménagés ici était anarchiste, et ses commentaires désabusés sur les tendances bureaucratiques du mouvement m’ont empêché de m’emballer trop vite. Je me suis allé chez lui pour emprunter un plein sac de textes anarchistes — écrits classiques de Bakounine, Kropotkine, Malatesta, Emma Goldman, Alexander Berkman; brochures sur Cronstadt, la révolution espagnole, la Hongrie de 1956, la France de 1968; et des revues plus récentes comme Solidarity et Anarchy (Londres), Anarchos (New York), Black and Red (Michigan)...

 

Ce fut une révélation. J’avais intuitivement une certaine sympathie pour l’anarchisme, mais comme la plupart des gens je supposais qu’il n’était pas vraiment praticable; que sans un gouvernement tout s’écroulerait dans le chaos. Les textes anarchistes ont démoli cette erreur, en me révélant les possibilités créatrices de l’auto-organisation populaire et en montrant comment les sociétés pourraient très bien fonctionner — et dans certaines situations ou à certains égards, ont très bien fonctionné — sans les structures autoritaires. Dans cette perspective il devenait facile de voir que les formes d’opposition hiérarchiques tendent à reproduire la hiérarchie dominante (l’évolution rapide du Parti bolchevique en stalinisme en étant l’exemple le plus évident) et que la dépendance par rapport à n’importe quel chef, même le plus radical, tend à renforcer la passivité des gens au lieu d’encourager leur créativité et leur autonomie.

 

J’ai découvert que “l’anarchisme” comprenait une grande variété de tendances — individualistes, syndicalistes, collectivistes, pacifistes, terroristes, réformistes, révolutionnaires. Pratiquement la seule chose sur laquelle la plupart des anarchistes étaient d’accord était l’idée qu’il faut s’opposer à l’État et encourager l’initiative et la gestion populaires. Mais c’était là au moins un bon début. Voilà une perspective que je pouvais embrasser de tout coeur, qui expliquait les défauts actuels du mouvement et donnait une indication générale sur le sens dans lequel il fallait aller. Pour moi, l’anarchisme concordait parfaitement avec l’idée de Buber et de Rexroth sur une communauté interpersonnelle authentique, par opposition aux collectivités impersonnelles. Certains des articles récents de Rexroth avaient signalé le lien entre Kropotkine et l’écologie. Rexroth et Snyder avaient fait allusion à une “grande culture souterraine”  comprenant divers courants non-autoritaires à travers l’histoire, et ils avaient exprimé l’espoir qu’avec la contre-culture actuelle ces tendances pourraient être enfin sur le point de prendre corps dans une communauté mondiale libérée. L’anarchisme semblait être l’élément politique d’un tel mouvement.

 

Ron Rothbart (un copain de Shimer qui s’était installé récemment à Berkeley) est vite devenu un converti tout aussi enthousiaste que moi. Nous commencions à regarder le mouvement d’une façon plus critique et à prendre nous-mêmes quelques modestes initiatives, vantant l’anarchisme auprès de nos amis, commandant des publications pour la diffusion locale, portant des drapeaux noirs dans les manifestations. Après avoir découvert quelques autres anarchistes locaux avec qui nous avons formé un groupe de discussion, nous avons projeté la réimpression de certains textes anarchistes, et envisagé l’ouverture d’une librairie à Berkeley. Mon tout premier écrit “public” fût un tract ronéoté diffusé à quelques dizaines d’amis et de connaissances où j’essayais de faire connaître les aspects anarchistes de Rexroth et Snyder.

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 11:54

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1823

Le « niglo », c’est le hérisson, l’animal fétiche des gens du voyage. « Le niglo en colère », c’est le bulletin à parution irrégulière, de tendance anarchosyndicaliste, édité par les gens du voyage et leurs amis, avec le soutien de la CNT-AIT.   

Cette fois-ci, notre niglo est dans une colère... noire. On le comprend : les derniers propos gouvernementaux ont, pour les gens du voyage, comme une odeur « très concentrée ». 

Au sommaire :

-  « Les Gitans ? Les Tanges ? Les Roms ? les Gens du voyage ? Des parasites ! Des nuisibles ! Sarko y fait s’ki fo ! Ouste les romanos ! »

http://cnt-ait.info/article.php3?id...

-  « Grève sauvage dans l’entreprise Grammer (Tchéquie) un exemple de solidarité ouvrière qui gagne » : 300 salariés, autant de « tchèques » que de « Roms », viennent de gagner leur lutte, ensemble, par une grève directe (sans syndicat) dans une usine de pièces d’automobile et cela dans une région où l’an passé s’étaient déroulés des pogroms anti-rom menés par l’extrême droite.

http://cnt-ait.info/article.php3?id...

-  « Hector Helios Gomez ou l’artiste à la cravate rouge » : gitan, militant de la CNT-AIT, H. H. Gomez est un des représentant les plus emblématiques du graphisme espagnol au XXème siècle.

http://cnt-ait.info/article.php3?id...

Enfin, deux textes antérieurement publiés par « Le niglo » sont également reproduits, pour ceux qui auraient la mémoire courte :

-  « Roms Roumains : aujourd’hui eux, demain nous » (2005) http://cnt-ait.info/article.php3?id...

et

-  « Argenteuil : La Mairie socialiste fait expulser par les Roms par les CRS . » (2009)

http://cnt-ait.info/article.php3?id...

Le Niglo est disponible en écrivant à (tout soutien matériel, timbres, grandes enveloppes, etc ... bienvenu) :

CNT-AIT, 108 rue DAMREMONT, 75018 Paris

 

Pour télécharger le Niglo en colère, cliquer sur l’icône ci-dessous :

Document PDF - 949 ko
LE NIGLO EN COLERE NOIRE (2010)
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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 18:05

Tract groupe Marée Noire

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 17:56

Affiche provenant de Kanyar, journal arnarchiste de Strasbourg :

 Affiche notre education c est nous qui la faisons

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 20:40

http://www.demosphere.eu/node/19713

Manifestation pour les retraites :

Trajet / Parcours : départ  à Paris : 14h - République - Bastille - Nation  

Appel/tract de la CNT :

Tous et toutes en grève mardi 7 Sept 2010

Ne battons pas en retraite

Tous et toutes en grève mardi 7 sept 2010 en attendant la construction d'un large mouvement de grève reconductible

Fini de jouer !

Retraites, fonction publique, licenciements massifs, dérives sécuritaires, stagnation des salaires, chômage partiel, précarité galopante… combien de mots encore pour qualifier l'impasse sociale dans laquelle nous plonge le capitalisme ? La crise devait tout changer et rien n'a bougé. Etonnant ? Pas vraiment, car quand le patronat et l'Etat défendent leurs intérêts, la croissance des profits et la continuation de leur domination économique, politique et sociale, ils ne font pas dans l'humanisme… Les classes dirigeantes sont en lutte pour leur survie, elles combattent pour conserver leurs privilèges. Un combat bien facile quand, en face, les directions syndicales ne font que gérer les défaites et négocier les reculs.

La belle crise que voilà…

Pourtant, la crise financière n'a pas fait mal à tous, elle sert plutôt de prétexte pour accentuer la pression sur les droits sociaux. Les salariés l'ont vécu de plein fouet, entre licenciements économiques massifs, gel des salaires, développement des contrats précaires, chômage partiel et autres joyeusetés. Mais les patrons, dirigeants politiques et autres gestionnaires du système capitaliste ne s'en portent eux que mieux. Après les larmes de crocodile versées sur le risque d'effondrement et de faillite du système financier mondial, est venu les temps de l'appel aux sacrifice… pour les travailleurs. Jusqu'à expliquer que franchement, non, ce n'est plus possible de continuer comme avant, il faut réguler. Et les mesures drastiques tombent pour faire rendre gorge aux infâmes traders et spéculateurs : réduire les dépenses publiques et réformer les retraites. Etrange raccourci non ? Réguler le capitalisme à la mode G20, Sarkozy ou FMI (dirigé par un « camarade » du PS…) serait donc faire des économies sur le service public, garant d'un minimum de cohésion sociale, et faire bosser toujours plus ceux qui déjà triment à en péter les plombs en mettant au chômage les autres millions d'inutiles…

Tais-toi et marche !

Et pour parfaire le tout, rien de mieux que de mettre au pas ceux qui osent contester. Le plus simple, c'est de prendre le mal à la racine et d'entraver ce qui fait la force des travailleurs : le syndicat. Depuis plusieurs mois, la CNT doit faire face à une vague de répression violente, entre contestation de ses créations de sections syndicales (Baud, Sévelnord par exemple), licenciements massifs de ses nouveaux syndiqués (People and Baby) et tentative de déstabilisation de ses sections déjà très bien implantées (Cinémathèque). Trop gênant ? Sûrement. Quoi qu'il en soit, cela ne fait que prouver que nous sommes sur la bonne voie : gêner les patrons au point d'en devenir leur marotte, voire leur cauchemar, ça ne peut que nous faire plaisir et nous renforcer dans nos orientations syndicales, notre démarche de solidarité de classe et notre refus de la cogestion. Tout comme ce fût le cas de tous les travailleurs de Continental, Total, Caterpillar, Sony, 3M, Phillips-EGP Dreux, Brodard Graphique, et de bien d'autres encore.

Leur logique et la nôtre

Car, loin des discours et débats de spécialistes, quelques évidences subsistent. Notamment que les richesses n'ont pas disparu, qu'elles ne se sont pas envolées, mais qu'elles sont juste toujours plus concentrées entre les mains d'une minorité. De même que les prétendus déficits publics sont créés de toutes pièces : gel des cotisations patronales, exonérations massives de cotisations sur les bas salaires, généralisation des mécanismes d'intéressement (stock-options, épargne salariale, actionnariat d'entreprise, participation, primes diverses...) tous exonérés de cotisations, dettes de l'Etat vis-à-vis des régimes sociaux, politique de bas salaires et donc de faibles cotisations et médiocres contributions au financement des régimes sociaux, chômage de masse et donc perte de cotisations, fraude massive des entreprises, placements financiers soumis à aucune cotisation sociale, etc. Combien de dizaine de milliards d'euros au final pour un soi-disant déficit de la sécurité sociale de quelque 30 milliards ?

Et on voudrait nous faire croire qu'avec le non-remplacement d'un fonctionnaire à la retraite sur deux et le report de l'âge de la retraite on va arranger les choses… Mais en toute logique, si certains travaillent plus vieux, les jeunes seront au chômage, et si on supprime des emplois dans la fonction publique le chômage va encore augmenter… Réduire les déficits en augmentant le chômage, en voilà une belle idée.

Notre force c'est le nombre !

L'enjeu des batailles d'aujourd'hui sur les retraites, les suppressions de postes de fonctionnaires, l'explosion du chômage, etc., est assez évident : Les travailleurs et leurs organisations syndicales doivent sortir d'un « dialogue social » où ils sont toujours perdants pour s'affirmer comme une force sociale apte à imposer leur réalité et leurs exigences. Il est temps de siffler la fin de la récré. Si les salons de Matignon sont douillets, si les locaux de l'Elysée sont bien climatisés, si les comités d'entreprise offrent un semblant de débat, si les tribunaux d'instance ou les prud'hommes ont parfois un parfum de satisfaction, ce n'est pas là que se joue le fond du problème.

La seule force des travailleurs c'est leur nombre et leur capacité à bloquer la production des richesses qui font les jours heureux et les yachts classieux du patronat. La grève n'est pas un gros mot, c'est un droit et la seule manière souvent de se faire entendre réellement. Plutôt que de perdre quelques demi-journées de salaire tous les deux ou trois mois pour ne rien obtenir, ne vaudrait-il pas mieux tout arrêter quelques jours ? D'autres l'ont fait avant nous, lors des grèves de 1936 par exemple, et personne n'en est mort, personne ne s'en plaint aujourd'hui, surtout pendant ses congés payés…

Reconstruisons un syndicalisme intransigeant, qui sache opposer la solidarité des travailleurs à la violence patronale, qui sache privilégier la main-mise des salariés sur leurs luttes plutôt que de déléguer leurs voix à quelques permanents éloignés des réalités du monde du travail. Construisons l'espoir d'un autre futur plutôt que de subir encore et toujours les mêmes discours fatalistes et leurs conséquences désastreuses. Le capitalisme n'est pas la fin de l'histoire, notre avenir est entre nos mains, organisons-nous pour le construire ! !

Pour un syndicalisme de classe et d'émancipation sociale, Ne battons pas en retraite ! grève générale pour la justice sociale !

Tract en pdf

tract cnt retraite 7 septembre 2010 

Cliquez dessus pour l'agrandir

 

Tract/appel de l'OCL et d'OLS :

Nous ne leur devons rien, la bourgeoisie nous doit tout !

Retrait total du plan retraite !

Pour la bourgeoisie, qui mène la danse, la réforme des retraites est indispensable afin, paraît-il, de « sauver » le régime par répartition. En fait, l'application d'une telle réforme - cotiser plus et plus longtemps pour être bien moins pensionné - ouvrira au contraire la voie à une retraite complémentaire par capitalisation que seuls les hauts revenus pourront se payer. Sous prétexte de réduire la dette publique, cette réforme est encore un moyen supplémentaire de diminuer les dépenses sociales. Le but étant de nouvelles sources de profit pour le marché capitaliste. Si cette réforme des retraites passe, le reste suivra. C'est pourquoi nous n'avons d'autre stratégie que de nous donner les moyens d'arracher son retrait total. Ainsi que l'a dit le mouvement en Grèce : « Les peuples n'ont pas de dette, ils ne doivent rien à personne ». La « crise » actuelle n'est pas la nôtre. Les seuls à bénéficier de la situation présente sont ceux qui en sont responsables. Alors, qu'ils paient !

Arretons dêtre dupes…

Nous n'accordons aucun crédit aux confédérations syndicales qui, unies ou non, nous convoquent de temps à autre à une journée de « mobilisation » sans lendemain : les syndicats ne font rien d'autre que défendre leur position de « partenaire social » face à l'Etat, et leurs actions visent non à créer le rapport de forces nécessaire pour le faire plier mais à agréger un mouvement d'opinion capable d'obtenir quelques aménagements de l'ordre existant avant de nous inviter à rentrer sagement à la maison. Le combat mené autour de la réforme des retraites n'est pas non plus celui d'un large regroupement de gauche contre un gouvernement de droite, comme le disent certains. Les gouvernements de gauche en Europe (tels ceux de l'Espagne et de la Grèce) appliquent exactement la même politique que ceux de droite : recul de l'âge de départ à la retraite, baisse des salaires, privatisations, etc. En France, si la gauche revient au pouvoir, elle fera pour le capital ce que la droite n'a pas pu ou su faire.

… Et optons pour le seul choix possible !

Nous qui sommes aujourd'hui dans la rue, en nous révoltant, nous avons plus à gagner qu'à perdre. D'autres formes de lutte sont nécessaires, comme ne plus faire payer les usagers : transports, électricité, etc. et occuper des lieux stratégiques, tout en sachant qu'il nous faudra arrêter tout, réfléchir et agir collectivement afin de faire reculer l'Etat. Auto-organisons-nous à la base pour mettre le plus vite possible le capitalisme à la poubelle, une fois pour toutes et avant qu'il ne nous détruise. IL Y A URGENCE !

Une révolution est à faire,
Une autre société à construire !

Organisation Communiste Libertaire (OCL)
Offensive Libertaire & Sociale (OLS)

version imprimable sur http://offensive.samizdat.net/IMG/pdf/Tract_Retraites.pdf

Source : http://offensive.samizdat.net/

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 19:44

sol-khimki2

Appel à des Journées d’action internationales pour Alekseï Gaskarov et Maxime Solopov les 17-20 septembre 2010

sol-khimki1Le 28 juillet 2010 plus de 200 personnes, jeunes antifascistes et anarchistes ont mené une manifestation spontanée devant la mairie de Khimki (la banlieue nord de Moscou), à la défense de la forêt de cette ville qui a été abbattu au profit du grand business. L’action lors de laquelle plusieurs vitres ont été brisées, a trouvé un large écho. De leur côté, les autorités y ont répondu par des répressions. Au lendemain de l’action deux militants des mouvements sociaux connus, Alekseï Gaskarov et Maxime Solopov ont été arrêtés. Ils sont menacés de 7 ans de prison pour vandalisme bien qu’il n’y ait pas de preuves de leur complicité à des actes illégaux. D’autres militants, surtout des antifascistes, subissent des poursuites policières. 

La lutte pour la conservation de la forêt de KhimkI dure déjà depuis trois ans. D’après les projets des autorités, c’est à travers de cette forêt que doit être construite l’autoroute à péage Moscou-St-Petersbourg, la première de tel type en Russie; ce qui menera à une dégradation de la situation écologique locale et privera les moscovites et les banlieusards d’une zone de recréation en plus. Malgré l’existence des plans alternatifs pour l’autoroute qui permettraient de se passer d’une déforestation et au dépit des protestations actives des écologistes et de la population locale, les autorités ont refusé d’y prêter l’oreille. Au contraire, elles ont fait plusieurs démarches visées à imposer le silence aux contestateurs.

Plus d’une fois les autorités de Khimki (en concertation avec la compagnie de bâtiment chargée des travaux) ont recouru à la violence contre les défenseurs de la forêt de la ville: en négligeant l’opinion publique, en refusant de permettre des actions de protestation, en appellant les nationalistes à disperser les piquets des écologistes et des habitants de la ville, en arrêtant illégalement et en attaquant les journalistes. Des “personnes inconnues” ont mutilé le rédacteur en chef du journal local “Khimkinskaïa Pravda” Mikhaïl Beketov qui avait âprement critiqué les autorités, et ils ont assassiné le metteur en pages d’un autre journal d’opposition, Sergueï Protazanov.

Après l’action du 28 juillet 2010 la police russe et les services secrets ont déclenché une chasse aux antifascistes sans précédents. Les personnes une fois signalées à l’attention du Centre anti-extrémiste et du Service fédéral de sûreté (l’ex-KGB) en tant qu’antifascistes, sont amenées de force aux interrogatoires, les visites à domicile illégales se tiennent chez eux; il y a des cas des pressions physiques atroces pour arracher des dépositions dont l’instruction a besoin.

Ayant peur d’une vague montante des protestations contre la déforestation, les autorités ont enfin reculé en exprimant la volonté de reviser le projet de l’autoroute. Mais il n’y a pas lieu de crier victoire. Alekseï Gaskarov et Maxime Solopov sont toujours en prison sans droit, pris en ôtage par les autorités.

A la fin septembre se tiendra la prochaine audience pénale qui devra prononcer sur une mise en liberté d’Alekseï et de Maxime dans l’attente du jugement. Tous ceux qui s’inquiètent de leur sort, doivent faire tout leur possible pour les arracher de la prison. La Campagne pour la mise en liberté des ôtages de Khimki appelle à des Journées d’action internationales les 17-20 septembre 2010 pour mettre de la pression sur les autorités russes en vue d’obtenir la libération d’Alekseï et de Maxime.

Nous appelons à organiser des manifestations devant les ambassades, les consulats, les missions économiques et culturelles de la Fédération de Russie, aux événements publics et culturels qui ont des rapports à la Russie, tout comme d’envoyer des télécopies et des lettres au tribunal, au Parquet et au gouvernement russes (la journée principale de la campagne fax sera lundi le 20 septembre). Les adresses nécessaries et les détails supplémentaires sur les répressions en Russie seront bientôt communiqués. Vous pouvez les trouver aussi sur notre site web: http://khimkibattle.org en anglais, allemand, français et russe.

Unissez-vous à l’action !

La Terre d'abord a édité ce tract :

sol-khimki4

Cliquez dessus pour l'agrandir.

Lire leur article sur la campagne internationale.

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 21:31
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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 21:56

 

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