(photos prises le 20 janvier 2010 sur la place de la République, à Paris)
C'est une première ! Première action La vache qui pleure.
À l'instar des éleveurs laitiers qui distribuaient leur lait gratuitement pour protester contre la crise laitière, La vache qui pleure a organisé une dégustation gratuite de laits PAS VACHE (lait de soja, lait d'amande, lait d'avoine) dans le but d'alerter des conditions épouvantables de vie des vaches laitières et de leurs veaux tout en montrant qu'il existe des alternatives délicieuses au lait de vache. Devant la crise laitière et l'innocence apparente du lait, on ne parle jamais des vaches qu'il y a derrière et qui pourtant souffrent.
Dégustation accompagnée d'une distribution de tracts et mise à disposition de documentation.
(cliquez dessus pour le lire)
Nous ne pouvons nier l'évidence TOUS les animaux de TOUS les élevages sont abattus.
Dans le cas du lait, après 5 ans de traite intensive, la vache n'en pouvant plus devient moins productive. Elle finit en boucherie alors qu'elle pourrait vivre entre 15 et 20 années de plus.
De même qu'une femme, une vache produit du lait, après accouchement, pour allaiter son petit. Désirant activer sa lactation, nous l'engrossons de force tous les ans. Elle a alors une chance sur deux de donner naissance à un mâle qui ne produisant pas de lait, ne sera pas utile : aussitôt gros, aussitôt abattu.
Si c'est une femelle, comme elle produit du lait, elle a une chance de vivre le même cauchemar que sa mère. Mais si sa croissance n'est pas rapide, si elle est stérile, si elle n'est pas assez productive, ou simplement s'il y a déjà trop de femelles, elle deviendra viande plus vite que prévu.
Malheureusement, le mangeur de produits laitiers croyant ne pas participer à la tuerie des animaux se trompe, car certes, il n'avale pas de cadavres mais il se nourrit d'un circuit qui tue les femelles épuisées, les mâles improductifs et tous ceux qui ne sont pas rentables.
Ces images viennent d'un abattoir allemand. Nous ne choisissons pas de vous montrer les pires, juste la normalité.
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