A Buenos Aires, des centaines de manifestant.e.s pour le droit à l’IVG (« facile d’accès, gratuit et légal ») et, plus globalement, pour le droit des femmes à disposer de leurs corps. La plupart étaient des syndicalistes, féministes, militant.e.s d’extrême-gauche et anarchistes. Cette mobilisation correspondait à une date anniversaire de proposition pour la légalisation de l’IVG adressée au gouvernement, qui a été refusée. De plus, elle rentre dans le cadre d’une large campagne exigeant le droit à l’IVG.
Les manifestant.e.s ont défilé en cortège à travers la capitale argentine et se sont arrêté.e.s sur la Plaza de Mayo, où des cathos « pro-vie » priaient sur l’espace public devant la cathédrale pour les embryons. C’est à ce moment que des affrontements ont éclaté et les flics ont établi une zone tampon en formant une barrière entre les deux groupes. Des coups ont été échangés entre les deux parties et seul un groupe de militantEs est resté et voulait en découdre avec les réacs.
Les organisations pour le droit des femmes ont notamment pointé le fait que de nombreuses femmes sont obligées d’avorter dans des conditions déplorables et non sécurisées, que le gouvernement fédéral et la mairie de Buenos Aires ne font rien pour le droit des femmes. L’influence des réactionnaires catholiques sur les politiques a beaucoup de poids en Argentine, mais aussi dans de nombreux pays d’Amérique latine et dans les pays sud-américains. En Argentine, les femmes ont le droit d’avorter uniquement en cas de viol à l’heure actuelle.
Traduit des agences de presse argentine, 05/11/2012
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